POLITIQUE
Pacte social pour la paix CENCO et ECC: Franck Diongo conditionne son adhésion par la démission de Félix Tshisekedi
Depuis son exil en Belgique, le président du parti politique Mouvement lumumbiste progressif (MLP) Franck Diongo a conditionné ce mardi 04 février, son adhésion à l'initiative du dialogue engagée par la CENCO et l'ECC, par la « Démission de Félix Tshisekedi et l'organisation d'une transition sans l'actuel président».
Les deux églises ont présenté lundi 3 février au chef de l’État Félix Tshisekedi leur projet de sortie de crise, baptisée « Pacte social pour la paix ». Un projet dévoilé le mois dernier et, selon elles, doit répondre à la nécessité de renforcer la cohésion nationale.
C’était dans le cadre d’un rendez-vous demandé par l’ECC et la CENCO, les deux grandes églises du Congo, en vue d’évoquer ensemble avec le président de la République la situation dans l’Est du pays et l’occupation de Goma par le M23 et l’armée rwandaise.
Parallèlement, vingt-quatre heures après avoir rencontré le président de la République, la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et l’Eglise du Christ au Congo (ECC), ont été reçu ce mardi par l’opposant Martin Fayulu, en vue de lui présenter également ce projet conjoint de la sortie de crise à travers le « pacte social pour la paix et le vivre ensemble».
Au sortir de cette audience, le porte-parole de l'ECC, a laissé entendre que ces consultations constituent une approche qui prépare au pacte social. Ce dernier a affirmé également que Martin Fayulu a accueilli avec intérêt cette initiative et a fait des observations de fond.
Enfin, notons que, depuis l’année dernière, l’opposant congolais s’est réfugié en Belgique où il a porté plainte contre le chef des renseignements militaires congolais, le général Christian Ndaywell, pour enlèvement, détention arbitraire, faits de torture, d’empoisonnement ou privation de sommeil. Comme pour la famille Okende, il étaye sa démarche par la nationalité belge avérée de l’officier.
Gloire MALUMBA.K