SÉCURITÉ
61ème Conférence de Munich: la Belgique condamne l’invasion rwandaise et demande des sanctions contre le régime
Le Chef de l’État Félix Tshisekedi a ce vendredi 14 février en Allemagne, en marge de la Conférence de Munich sur la sécurité, échangé avec Maxime Prévot, vice-Premier ministre et ministre belge des Affaires étrangères et de la Coopération au développement. Au cours de ces discussions, le Chef de la diplomatie belge a clairement condamné l’invasion rwandaise et demandé des sanctions contre le régime de Kigali, apprend-on d’une dépêche de la cellule de communication de la présidence de la République.
D'après la même source, promoteur d’une ligne dure à l’égard du Rwanda au parlement européen et celui de la Belgique, Maxime Prévot a également réitéré son soutien au Président Félix Tshisekedi.
« Je pense qu'on doit pouvoir envisager une large palette d'actions et de sanctions. Et j'ai moi-même d'ailleurs demandé, dès lors que je suis également en charge, pas seulement des Affaires étrangères, mais également de la coopération au développement, que l'on puisse analyser dans quelle mesure mettre un terme aussi au programme de coopération », a indiqué le vice-Premier ministre belge.
Par ailleurs, sur la position de son gouvernement suite à l’implication du Rwanda dans la déstabilisation de la région de Grands Lacs, Maxime Prévot a révélé que la Belgique a de longues dates condamné cette posture.
Il a par cette occasion rassuré le président de la République qu’il travaillerait jusqu'au-delà de l'indignation en parole, afin de joindre les actes par des gestes concret, avant d’exprimer la volonté de plaider pour qu'il y ait une réaction plus forte, qui prend l'accent des mesures concrètes, comme la suspension d'une série d'accords que « nous avons, nous, Européens avec le Rwanda»
« Ce qui se passe dans l'Est du Congo ne peut pas nous laisser indifférents », a-t-il conclu.
Gloire MALUMBA.K