POLITIQUE
65ᵉ anniversaire de l’indépendance : Tshisekedi salue une rencontre « républicaine » avec Martin Fayulu et appelle à l’unité nationale
Au terme du 65ᵉ anniversaire de l’indépendance de la RDC, le président Félix Tshisekedi a salué une rencontre « républicaine » avec l’opposant Martin Fayulu, y voyant un symbole d’unité nationale. Il a également lancé dans son discours, un appel fort à dépasser les clivages pour bâtir un Congo de paix, de justice et de dignité.
À l’occasion du 65ᵉ anniversaire de l’indépendance de la République démocratique du Congo, le président Félix Tshisekedi s’est adressé à la nation, saluant une rencontre « franche et républicaine » récemment tenue avec Martin Fayulu, figure majeure de l’opposition. Un geste qu’il a qualifié de « hautement symbolique » et porteur d’une volonté claire de placer l’intérêt supérieur du pays au-dessus des clivages politiques.
Dans un discours à tonalité rassembleuse, le chef de l’État a évoqué les aspirations profondes du peuple congolais à « vivre dans un pays de paix, de justice et de dignité », où chacun puisse « travailler avec honneur » et offrir à ses enfants « la liberté de rêver grand, sans peur ni entrave ».
« C’est dans cet esprit de responsabilité et de dépassement que j’ai eu, il y a quelques semaines, une rencontre franche et républicaine avec Monsieur Martin Fayulu, l’un des leaders de l’opposition. Ce geste, que beaucoup n’auraient osé imaginer depuis les élections de 2018, témoigne d’une volonté partagée de privilégier l’intérêt supérieur de la nation au-delà des divergences », a-t-il affirmé.
Appelant à une mobilisation collective, Félix Tshisekedi a invité les institutions, les citoyens, la diaspora ainsi que les partenaires internationaux de la RDC à œuvrer ensemble pour « bâtir un Congo moderne, sûr et respecté ».
Le président a également exhorté ses compatriotes à dépasser les divisions, à rejeter les discours de haine et les manipulations, et à faire de la diversité congolaise une richesse et non un facteur de fracture. « Notre unité n’est pas une option, elle est une condition de survie », a-t-il martelé.
Enfin, il a tenu à rappeler que l’indépendance célébrée ce 30 juin ne devait pas être perçue comme un simple événement historique, mais comme un projet à poursuivre.
« L’indépendance que nous commémorons aujourd’hui n’est pas seulement une conquête du passé, elle est surtout un cap pour l’avenir. C’est un projet vivant, un idéal à construire chaque jour », a conclu le chef de l’État.
Gloire MALUMBA.K