Cependant, derrière cette façade de succès du concert de l’artiste Fally Ipupa, des voix s’élèvent parmi les mélomanes congolais, appelant l’artiste à agir. Ils exigent qu’il porte plainte contre la ministre Yollande, l’accusant d’avoir manigancé un détournement des fonds publics liés à son concert d’environ 1 millions de USD.
L’appel à la justice ne provient pas seulement des fans, mais aussi de voix influentes dans le milieu artistique. Ils estiment que la ministre Yollande devrait répondre de ses actes. La culture, disent-ils, doit être protégée contre les abus et les détournements. Fally Ipupa, en tant qu’ambassadeur de la musique congolaise, se trouve dans une position délicate : doit-il sacrifier sa carrière pour défendre une cause plus grande, ou continuer à briller sur la scène internationale tout en laissant les injustices de côté ?
Des experts en culture et des économistes mettent en garde : une telle demande de financement, sans le consentement de l’artiste, pourrait non seulement ternir l’image de l’événement, mais aussi celle du pays sur la scène internationale. La RDC a besoin de promoteurs culturels, pas de prédateurs.
Loin d’être un simple concert, l’événement de Fally Ipupa représente une occasion unique pour la République Démocratique du Congo (RDC) de briller sur la scène mondiale. Au lieu de cela, l'absence de consultation avec l’artiste avant la demande d’un million de dollars auprès du gouvernement a suscité des interrogations. Les analyses mettent en lumière une gestion opaque des fonds publics, où la culture devrait être mise en avant comme un vecteur d’image positive de la RDC, plutôt que d’être soumise à des intérêts personnels.
Emmanuel du bois
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