Le directeur général du Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (CACM), Jean Kaseya, a dans une déclaration faite ce jeudi 6 février indiqué que les combats en cours dans l'Est de la RDC augmentent le risque épidémique en Afrique en raison du flux croissant de réfugiés et des difficultés rencontrées par les systèmes de santé des pays, principalement dans la région des Grands Lacs africaines.

« Si des mesures décisives ne sont pas prises, ce ne seront pas seulement les balles qui tueront, mais aussi la propagation incontrôlée d’épidémies meurtrières », a-t-il prévenu avant de souligner que « l’avenir et la survie de l’Afrique dépendent d’une capacité à agir rapidement, avec détermination et dans l’unité. »

Cependant la situation sécuritaire reste encore incertaine. Le bilan des morts lors des affrontements, à Goma, entre les rebelles de l’AFC/M23 soutenus par le régime de Kigali et les Forces armées de la RDC ont fait  plusieurs morts et les autres jonchent les rues.

Au cours de l’Assemblée extraordinaire Afrique-UE tenue ce mercredi 05 février La ministre des affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba, a avancé ce mercredi février un chiffre de 3 000 morts et 3 millions de civils pris en otage, utilisés comme boucliers humains par la coalition RDF-M23, au Nord-Kivu, dans l’Est de la RDC.


Gloire MALUMBA.K