La société civile locale dresse un bilan alarmant, encore provisoire, d’au moins sept morts et six blessés admis dans des structures sanitaires, à la suite de violents combats entre les Forces armées de la RDC (FARDC) et les rebelles de l’AFC-M23, survenus au cours des 48 dernières heures à Kamanyola, dans le territoire de Walungu, au Sud-Kivu.
Cette structure citoyenne signale également un exode massif des populations : certains civils fuient vers Bugarama, au Rwanda, tandis que d’autres se terrent chez eux, pris de panique. Les activités locales sont totalement paralysées, avec écoles et marchés fermés. Les notables dénoncent les impacts dévastateurs de ces affrontements sur les populations civiles, illustrant la persistance du conflit dans la région.
La situation sécuritaire reste tendue pour le contrôle de cette localité stratégique située sur la Route nationale 5 (Bukavu-Uvira). Les informations recueillies par Radio Okapi, jeudi 4 décembre au matin, sont contradictoires : certaines sources évoquent un contrôle partagé entre les belligérants, tandis que d’autres affirment que la coalition FARDC-Wazalendo, soutenue par l’armée burundaise, exerce un contrôle total. Tous s’accordent toutefois sur la présence de fortes détonations d’armes lourdes dans les montagnes environnantes.
Gloire MALUMBA.K
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