Le porte-parole du secrétaire général de l'ONU, Stéphane Dujarric, a fait savoir ce vendredi 31 janvier, qu'au moins 700 personnes ont été tuées et 2 800 autres blessées dans les combats pour le contrôle de la ville de Goma au Nord-Kivu en cinq jours soit entre dimanche et jeudi 30 janvier 2025.

Il a ensuite précisé que ces  chiffres devraient augmenter, avant de souligner les problèmes causés par les munitions non explosées après plusieurs jours de combat.

D'après une dépêche de l’agence congolaise de presse (ACP) le rétablissement limité de l'internet a été observé vendredi, et a permis de se faire une idée claire de l'étendue du carnage opéré par des militaires rwandais contre la population congolaise à Goma.

Elle souligne cependant que ces 700 morts parmi les habitants du chef-lieu du Nord-Kivu, ont été tués essentiellement par des militaires rwandais, ayant envahi nombreux le territoire de la RDC.

Par contre, un membre influent de la société civile qui n'a pas voulu être cité pour des raisons  de sécurité, a indiqué qu’il y a également plusieurs milliers de civils congolais tués, mais aussi au moins mille militaires de forces spéciales du Rwanda, défense force (RDF) qui ont perdu la vie.

Notons que, tous les témoins contactés au téléphone ont confirmé auprès de l'ACP avoir vu des secouristes de la Croix-rouge ramasser des corps en état de décomposition pour la morgue.

Enfin, lors de son discours d’investiture, nouveau gouverneur militaire de la province du Nord-Kivu, le général major Evariste Kakule Somo  a tenu à rappeler sa mission celle de reconquérir et restaurer l’autorité de l'État dans les zones soumises aujourd’hui à un régime barbare, de terreur, de non-État.


Gloire MALUMBA.K