À la suite des affrontements entre FARDC et les rebelles du M23, le représentant de l’OMS pour la RDC, Dr Boureima Hama Sambo, a indiqué que 90 % des patients 128 sur 143 de Mpox (variole simienne), dans les unités d’isolement de Goma au Nord-Kivu, ont fui pour se mettre à l’abri, ce qui rend presque impossible de leur fournir des soins et augmente le risque de propagation.

Il s’est exprimé ainsi ce vendredi 07 février février lors d’un point de presse de l’ONU à Genève en Suisse

Par ailleurs, cette autorité sanitaire a laissé entendre que près de 600 cas suspects de choléra et 14 décès ont été également signalés au Nord-Kivu entre le 1er et le 27 janvier.

Il a en outre précisé que, ces derniers développements surviennent alors que plus de 70 (6 %) des centres de santé du Nord-Kivu ont été touchés, certains étant complètement détruits et d’autres ayant du mal à redémarrer leurs activités. Certaines ambulances ont également été endommagées.

« On s’attend à ce que ces chiffres augmentent encore à mesure que de plus en plus de blessés parviennent à atteindre les centres de soins et que de plus en plus de cadavres sont ramassés dans les rues », a déclaré, depuis Kinshasa.

D'après lui, la vue de corps gisant sans soins est affligeante. Bien que les corps des personnes décédées à la suite de blessures ne soient généralement pas porteurs ou propagateurs de maladies, les morts ont le droit d’être identifiés et d’être enterrés correctement. Et  il est important que les vivants sachent que leurs proches ont reçu ces soins.

Gloire MALUMBA.K