Au sujet de l'agression rwandaise, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a déclaré  « qu’il est temps de faire taire les armes. L'heure est à la diplomatie et au dialogue » en République démocratique du Congo, (RDC). Il s'est exprimé ainsi lors de l’ouverture de la 58 session du Conseil des droits de l’homme (CDH) des Nations-Unies qui se tient à Genève en Suisse du lundi 24 février au 4 avril 2025.

Profitant de la tribune, Antonio Guterres a salué le récent sommet conjoint qui s'est tenu en Tanzanie. D’après lui, cela a ouvert la voie en renouvelant l'appel à un cessez-le-feu immédiat.

Face au constat alarmant des atrocités qui y sont commises et rapportées, il a invité présent Conseil à veiller à ce que les mots se traduisent en actions, non sans s'interroger sur l'efficacité des mesures prises jusqu'alors.

« En République démocratique du Congo, nous sommes témoins d’un tourbillon mortel de violences et d’atroces violations des droits humains, amplifié par la récente offensive du M23, soutenue par les forces de défense rwandaises. Plus les villes tombent, plus le risque d'une guerre régionale augmente », a alerté Antonio Guterres.

Par ailleurs, il a rappelé que la souveraineté et l'intégrité territoriale de la RDC doivent être respectées et que le peuple congolais mérite la paix.

Dans ces mêmes circonstances, l’ambassadeur Jürg Lauber, représentant permanent de la Suisse auprès de l’Office des Nations unies à Genève et président de la session a regretté quant à lui, la commission de graves violations des droits humains, citant en exemple la situation dans l'Est de la RDC.


Gloire MALUMBA.K