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Agression rwandaise: «Goma a-t-il signé un pacte avec le diable? »
Malgré la présence des forces armées de la RDC et de ses alliés Wazalendo, la capitale du Nord-Kivu reste depuis le mois de janvier dernier entre les mains du M23, un groupe de rebelles soutenus par le Rwanda voisin, qui s'assure ainsi un accès direct et stratégique à d'immenses ressources minières. Cobalt, or, diamant, cuivre. Donc la malédiction du Kivu, c'est la richesse de son sous-sol?
«Goma a-t-il signé un pacte avec le diable? » D’autant plus que la mort, la souffrance, la violence depuis tellement d'années. Et pourtant nous n'avions encore jamais connu des jours aussi sombres.
Cependant cette semaine des nouvelles attaques conjointes menées par l’armée rwandaise et ses supplétifs du M23/AFC, ont été signalées dans le Grand Kivu qui ont causé plusieurs pertes en vies humaines parmi les civils.
Ces attaques ont été produites du lundi 10 à mardi 11 février, ciblant ainsi les positions des FARDC basées à Ihusi et Kahele Centre dans le territoire qui porte le même sur le front du Sud-Kivu, précisément à Ndoluma et Lubango dans le territoire de Lubero au front du Nord-Kivu.
À la suite de la montée de l’insécurité dûe à l’invasion de la coalition RDF-M23/AFC, dans les camps de déplacés de Bulengo et Lushagala, dans l'Est de la RDC chaque jour voit partir des dizaines de familles, en vue de trouver l’abri.
Elles démontent leurs tentes de fortune et s'engagent sur les routes en direction de leurs villages d'origine, malgré l'insécurité qui y règne encore. Certains rentrent à pied, sans assistance ni protection. Mais pour les plus vulnérables, quitter ces camps est une épreuve.
Situation humanitaire critique
Cependant, l’entrée du groupe armé, notamment le M23, dans la ville de Goma, a également aggravé la situation humanitaire et la gestion des
blessés ; des affrontements s’étant poursuivi dans certaines aires de santé de la ZS de Nyiragongo (Turunga, Mudja et
Rusayo). De nombreuses structures de santé opèrent au-delà de leurs capacités, signalant des besoins urgents en médicaments, en carburant et en intrants chirurgicaux.
Par ailleurs, un rapport du ministère de la santé publique hygiène et prévoyance sociale de la RDC sur la situation dans cette région, rapporte que, depuis le 21 janvier 2025, plusieurs centaines de milliers de personnes ont fui les zones de combat dans la province du
Nord-Kivu.
Un afflux des blessés a provoqué une saturation des hôpitaux et structures sanitaires dans la ville de Goma.
L'accès humanitaire à la zone de santé de Nyiragongo reste limité.
Par ailleurs, les déplacés de Nzulo, Bulengo, Lushagala, Rusayo,
Kanyaruchinya ont fui vers le centre-ville, d’autres vers des zones de Rutshuru et Masisi parmi lesquels il y avait des patients Mpox confirmés qui étaient dans les centres de prise en charge.
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