L'Union européenne, par la voix de son ambassadeur en République démocratique du Congo, Nicolas Berlanga Martinez, a exprimé sa préoccupation face à la situation sécuritaire prévalant dans l'Est de la RDC. À l'occasion du 75ᵉ anniversaire de l'UE, il a souligné le soutien continu de l'institution pour la réforme des forces armées congolaises et les négociations de paix avec le Rwanda, tout en annonçant des mesures de rétorsion contre des responsables militaires rwandais impliqués dans des actions agressives.
 

L’Union européenne, par la voix de son ambassadeur en République démocratique du Congo (RDC), Nicolas Berlanga Martinez, a réitéré sa profonde préoccupation face à la situation sécuritaire dans l’Est du pays. Elle continue à soutenir activement les efforts visant à restaurer la paix dans cette région en proie à des conflits persistants.

Le diplomate européen s’est exprimé ce vendredi 9 mai à Kinshasa, à l’occasion de la célébration du 75ᵉ anniversaire de la création de l’Union européenne.

À cette occasion, Nicolas Berlanga Martinez a réaffirmé l’engagement de l’UE en faveur de la réforme des forces armées congolaises. Concernant les négociations de paix entre le Rwanda et la RDC, il a insisté sur le soutien constant de l’Union européenne à toutes les initiatives visant à favoriser un règlement pacifique.

« Nous observons avec attention la volonté politique de la partie qui mène l’agression dans le cadre de ces accords de paix. L’Union européenne sera à la hauteur pour accompagner, d’abord, la réponse humanitaire, puis les efforts de paix, les négociations et le dialogue. Même si cela n’est pas toujours visible, l’Union européenne soutient activement toutes les démarches en faveur de solutions politiques et espère participer aux futures négociations », a-t-il déclaré.

Par ailleurs, l’UE a récemment adopté des mesures de rétorsion à l’encontre de plusieurs responsables militaires rwandais, notamment Ruki Karusisi, commandant des forces spéciales rwandaises présentes en RDC, ainsi qu’Eugène Nkubito et Pascal Muhizi.

Aussi Francis Kamanzi, directeur général de l’Office rwandais des mines, du pétrole et du gaz (RMB), est également visé, en raison de son implication présumée dans le trafic illicite de minerais congolais.

Gloire MALUMBA.K