Au cœur d’une recrudescence des violences, une accalmie relative s’est installée ce mardi 25 novembre à Uvira, dans la province du Sud-Kivu. Elle intervient après deux jours d’intenses affrontements ayant opposé les militaires des FARDC aux combattants Wazalendo.
Le dernier bilan fait état de onze morts et quatre blessés des deux côtés, dont plusieurs civils touchés par des balles perdues. Malgré ce contexte sécuritaire préoccupant, les activités ont repris normalement mardi dans la cité d’Uvira, même si la population reste visiblement marquée par la brutalité des échanges.
Selon plusieurs sources locales citées par Radio Okapi, les FARDC et les Wazalendo, pourtant censés opérer conjointement contre la rébellion AFC-M23 se sont affrontés à balles réelles. Les hostilités ont d’abord fait neuf morts et deux blessés dimanche, avant de provoquer deux morts et deux blessés supplémentaires lundi. Parmi les victimes figurent des militaires, des combattants Wazalendo et des civils pris au piège des tirs croisés.
À Uvira, un profond climat de méfiance, aggravé par une lutte d’influence entre les FARDC et les Wazalendo, serait à l’origine de ces tensions. Plusieurs sources évoquent également le non-respect, par certains éléments Wazalendo, des directives opérationnelles établies par les FARDC, qui assurent le commandement de cette coalition sécuritaire chargée de contenir l’avancée de la rébellion AFC-M23 vers Uvira, mais aussi vers les provinces du Tanganyika et du Haut-Katanga.
Gloire MALUMBA.K
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