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Arrêt de financement de l’USAID : les survivants de violences sexuelles et les personnes vivant avec le VIH au Nord-Kivu exposés!
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SANTÉ

Arrêt de financement de l’USAID : les survivants de violences sexuelles et les personnes vivant avec le VIH au Nord-Kivu exposés!

L'arrêt du financement de l'Agence Américaine pour le Développement International (USAID) pose un défi majeur pour la prise en charge des survivants de violences sexuelles et des personnes vivant avec le VIH dans la région du Nord-Kivu. Aubin Mongili, coordonnateur provincial du Programme National Multisectoriel de Lutte contre le Sida (PNMLS), a exprimé ses inquiétudes quant aux conséquences désastreuses de cette décision sur la santé publique.

Le financement américain a longtemps été un pilier pour de nombreux projets d’appui dans le secteur sanitaire. Avec son arrêt, les ressources dédiées à la prise en charge des personnes vivant avec le VIH et des victimes de violences sexuelles risquent de disparaître, laissant ces populations vulnérables sans soutien adéquat.

« C'était pour nous un coup de tonnerre d'apprendre ce gel. Cette aide humanitaire a permis de soutenir un grand nombre de personnes, notamment celles vivant avec le VIH, ainsi que les patients tuberculeux et les co-infectés », a déclaré Mongili. Il souligne que la perte de ce financement ne fait qu’aggraver une situation déjà critique.

La prévalence du VIH parmi les survivantes de violences sexuelles est alarmante : entre 10 et 12 % des femmes violées sont infectées par le virus. Cette statistique illustre l'urgence d'une prise en charge adaptée et continue pour éviter une propagation incontrôlée de la maladie.

« Si cette catégorie de personnes n’est plus en charge, nous favorisons la propagation du VIH d'une manière sournoise. Ces deux aspects sont déjà suffisants pour constater le dégât énorme que le manque de cet appui va causer au niveau de la communauté », a poursuivi le coordonnateur provincial.

Les craintes de Mongili sont partagées par de nombreux acteurs de la santé et de l'humanitaire dans la région. La situation appelle à une mobilisation urgente des acteurs locaux et internationaux pour trouver des solutions viables et garantir la continuité des soins pour les populations les plus vulnérables.

Sans un soutien adéquat, le Nord-Kivu risque de voir une hausse significative du taux de prévalence du VIH, aggravant ainsi une crise sanitaire déjà préoccupante. Les autorités et les organisations de la société civile doivent agir rapidement pour adresser ces défis et protéger les droits et la santé des survivants de violences sexuelles et des personnes vivant avec le VIH.


Samuel Nakweti et Radio Okapi


Dimanche 6 juillet 2025 à 13:40

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