FINANCES
Budget 2026 : Adolphe Muzito réaffirme la discipline budgétaire et le cap des réformes
Le vice-Premier ministre en charge du budget, Adolphe Muzito, a réaffirmé, ce mercredi 20 août, la détermination du gouvernement congolais à renforcer la discipline budgétaire, à accroître la mobilisation des recettes internes et à réorienter les dépenses publiques vers les priorités sociales et économiques. Il a également insisté sur la nécessité de travailler de concert avec les partenaires techniques et financiers pour soutenir la vision du chef de l’État, axée sur le développement, le désenclavement du territoire et l’amélioration des conditions de vie des populations.
Le ministre intervenait lors d’une rencontre organisée au Centre financier de Kinshasa, consacrée à la finalisation du projet de loi de finances 2026. La réunion s’est tenue en présence du ministre d’État au plan, Guylain Nyembo, du vice-ministre du budget, Elysée Bokumwana, ainsi que de plusieurs bailleurs internationaux, parmi lesquels le Fonds monétaire international (FMI), la Banque mondiale, la Banque africaine de développement (BAD), l’Union européenne, l’Union africaine, Enabel, la GIZ et l’Agence française de développement (AFD).
Selon la cellule de communication du ministère du budget, cette concertation, qualifiée de « constructive », visait à arrêter les arbitrages techniques en vue de l’adoption du texte budgétaire. Elle s’inscrit dans une logique de transparence et de coopération, avec pour objectif de garantir la crédibilité, la soutenabilité et l’inclusivité du futur budget.
« Le vice-Premier ministre nous a présenté la projection budgétaire pour 2026, avec une hausse significative et une perspective 2024-2028 de recettes appelées à doubler par rapport à la période précédente », a déclaré Fabrice Basile, chargé d’affaires par intérim de la délégation de l’Union européenne.
Ce dernier a précisé que les partenaires techniques et financiers avaient salué l’approche participative des autorités congolaises et réaffirmé leur volonté d’accompagner le pays dans la mise en œuvre des réformes. « Naturellement, en tant que partenaire, nous sommes là pour soutenir la RDC dans les réformes qu’elle conduit. Nous avons partagé certaines préoccupations, notamment sur la transparence dans la mobilisation des recettes. Mais nous serons là pour accompagner le pays au mieux », a ajouté le représentant de l’UE.
Gloire MALUMBA.K