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Clarification sur le financement du projet de construction d'une prison à Kisangani
Le ministère des Finances de la République Démocratique du Congo a démenti les allégations selon lesquelles le projet de construction d'une prison à Kisangani aurait été financé par des fonds publics, affirmant qu'aucun paiement n'a été effectué. Cette clarification fait suite aux accusations de détournement de 39 millions de dollars, jugées fictives par le ministre de la Justice. Au regard de cette situation, les autorités réaffirment leur engagement envers une gestion transparente des finances publiques.
En réponse aux allégations circulant largement sur les réseaux sociaux, selon lesquelles le projet de construction d'une prison à Kisangani aurait été financé, le ministère des Finances a affirmé qu'aucun paiement n’a été effectué, ni par le Trésor public, ni à partir d’un compte sous sa gestion. Selon le ministère, ce dossier n’a été pris en charge ni de près ni de loin par ses services.
Cette mise au point intervient après le rejet catégorique, par le ministre de la Justice, des accusations de détournement de 39 millions de dollars américains prétendument alloués à ce projet, accusations qu’il qualifie d’« imaginaires et fictives ».
Dans un communiqué publié ce lundi 12 mai par le cabinet du ministère de la Justice, il est précisé que si un tel paiement avait réellement été effectué, la source de financement serait donc à rechercher ailleurs. Le document rappelle l’existence, en République Démocratique du Congo, de comptes bancaires dédiés à des projets spécifiques, ainsi que de comptes spéciaux, qui ne relèvent pas de la compétence du ministre des Finances.
Il est également souligné que la réforme en cours du Compte Unique du Trésor a été initiée par le ministère des Finances et approuvée par le Conseil des ministres.
Le document indique également que depuis l’investiture du gouvernement Suminwa en juin 2024, la RDC a enregistré des progrès notables dans la lutte contre les détournements de fonds, la corruption et le blanchiment d’argent, renforçant ainsi l’action du Chef de l’État.
Le dispositif de lutte mis en place fonctionne normalement et est régulièrement renforcé pour s’aligner sur les meilleurs standards internationaux. En cas de risque identifié, une réponse appropriée est immédiatement apportée. C’est dans ce cadre que s’inscrivent les missions d’organes tels que la CENAREF, le CONASAFIC, le CLUB, et autres structures relevant du ministère des Finances.
Enfin, le ministre des Finances réaffirme son engagement en faveur d’une gestion rigoureuse, transparente et crédible des finances publiques, conformément aux règles en vigueur, afin de concrétiser la vision du président Félix Tshisekedi.
Gloire MALUMBA.K