Dansun contexte politique tendu, Claudel Lubaya, figure montante de l'opposition en République Démocratique du Congo, a émis des déclarations fortes concernant la récente décision de lever les immunités de l'ancien président Joseph Kabila. Selon Lubaya, cette initiative s'inscrit dans une série d'actions visant à affaiblir le cadre démocratique du pays.

Lubaya affirme que la dissolution de partis politiques ciblés, orchestrée par le pouvoir judiciaire, constitue une menace directe à la démocratie. « Cette démarche illustre de manière concrète que Félix Tshisekedi, n'ayant pas réussi à modifier la Constitution, continue à gouverner le pays par sa seule volonté », a-t-il déclaré. Pour lui, cette tendance à gouverner sans tenir compte des institutions est le signe d'une anarchie grandissante.

L'opposant a également mis en avant le danger que représente cette situation pour les droits politiques des Congolais. « En voulant priver les membres de ces partis de leurs droits politiques fondamentaux, le pouvoir s'enfonce dans l'arbitraire », a-t-il ajouté. Lubaya considère que cette manœuvre est d'une gravité sans précédent dans l'histoire de la RDC, menaçant ainsi le fragile équilibre du vivre ensemble.

Face à cette crise politique, Lubaya appelle à un dialogue inclusif pour rétablir la confiance entre les différents acteurs du paysage politique congolais. Il insiste sur l'importance de préserver les institutions démocratiques et de garantir les droits de tous les citoyens.

Les propos de Claudel Lubaya résonnent comme un appel à la vigilance pour les Congolais et les observateurs internationaux. Alors que le pays traverse une période de turbulence politique, la question de la démocratie et des droits fondamentaux demeure au cœur des préoccupations de la société civile.

Reste à voir comment le gouvernement réagira à ces critiques et quelles mesures seront prises pour assurer la stabilité et la paix en RDC.

Samuel Nakweti