La 50ᵉ session de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) s’est achevée dimanche 13 juillet à Paris, dans une atmosphère empreinte d’émotion et d’espérance. Réunis dans l’hémicycle du Palais Bourbon, les parlementaires francophones ont salué par une standing ovation la volonté affirmée de la République démocratique du Congo (RDC) et du Rwanda de renouer le dialogue et de construire une coopération apaisée.

Symbole fort de cette dynamique, le président de l’Assemblée nationale de la RDC, Vital Kamerhe, a lancé un message clair à la tribune :
« Mon pays, la République démocratique du Congo, est prêt à faire la paix avec son voisin, le Rwanda. »

Une déclaration perçue comme l’aboutissement d’intenses efforts diplomatiques, menés par la délégation congolaise conduite par Vital Kamerhe et le président du Sénat, Jean-Michel Sama Lukonde.

Dans un geste tout aussi significatif, le vice-président de la Chambre des députés du Rwanda, Harerimana Mussa Fazili, chef de la délégation rwandaise, a réaffirmé l’engagement de son pays à aller vers la paix :
« Le Rwanda est prêt à soutenir toute démarche menant vers la paix », a-t-il déclaré, avant d’échanger une accolade symbolique avec Vital Kamerhe, sous les applaudissements nourris de l’assemblée.

Ces gestes de réconciliation ont accompagné l’adoption à l’unanimité d’une résolution qualifiée d’« historique » par l’APF. Le texte salue notamment la signature, le 27 juin à Washington, d’un accord de paix entre Kinshasa et Kigali — un accord qui ouvre la voie à une nouvelle ère pour deux nations liées par l’histoire et la géographie, mais longtemps déchirées par des conflits persistants.

Si plusieurs résolutions ont été adoptées au cours de cette session, c’est bien la volonté manifeste de rapprochement entre la RDC et le Rwanda qui aura marqué les esprits et donné à cette 50ᵉ session une portée politique et symbolique particulière.

Gloire MALUMBA.K