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Crise à l'Est de la RDC: plus de 600 victimes d’exécutions judiciaires et sommaires par les parties en conflit enregistrées depuis le début de l'année
La Haute-Commissaire adjointe aux droits humains des Nations Unies, Nada Al-Nashif, a rappelé que l’offensive lancée en janvier par le groupe armé M23, avec le soutien du Rwanda, continue d’aggraver la situation dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu, et que les exactions contre les civils se multiplient.
Elle s'est exprimée ainsi lors d’une réunion du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies axée sur la situation en République démocratique du Congo (RDC).
« Depuis le début de l’année, nous avons recensé 602 victimes d’exécutions extrajudiciaires et sommaires, commises par toutes les parties au conflit », a-t-elle indiqué.
Bintou Keita, la plus haute représentante de l’ONU en RDC, qui a également participé à la réunion, a souligné que le M23, dont les membres sont en grande partie d'anciens soldats congolais issus de l'ethnie tutsie, a exécuté sommairement au moins 240 civils pour leur collaboration présumée avec les forces armées régulières du gouvernement de Kinshasa, la milice pro-gouvernementale Wazalendo ou les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), un groupe armé défendant les intérêts des Hutus rwandais réfugiés en RDC.
Gloire MALUMBA.K