Le projet de sortie de crise due à l’agression rwandaise dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) initié par la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) et l’église du Christ au  Congo (ECC) a bénéficié du soutien du Président français, à l’issue d’un échange à l’Elysée avec les délégations de ces confessions religieuses, apprend-on d'une dépêche de l’agence congolaise de presse.

Cette délégation reçue à l’Elysée était composée du président de la Cenco, Mgr Fulgence Muteba, de son secrétaire général, Mgr Donatien N’Shole et du président national de l’église du Christ au Congo (ECC), le Révérend pasteur André Bokundoa qui, lui aussi, était avec le pasteur Eric Senga, secrétaire de la commission Justice et Paix et sauvegarde de la création et porte-parole de l’ECC.

Cette rencontre s'inscrit dans le cadre de la vulgarisation de leur projet conjoint dénommé « Pacte Social pour la Paix et le Bien-Vivre Ensemble en RDC», visant à sensibiliser tous les acteurs politiques, les forces vives et l'ensemble du peuple congolais à appuyer activement le processus de dialogue en cours.

À l’issue de leurs échanges, le président français Emmanuel Macron a fait savoir que la rencontre entre le Président Tshisekedi et le Président Kagame organisée par l'Émir du Qatar mardi à Doha et tous les efforts régionaux vont dans ce sens et qui devraient se poursuivre.

« J’ai reçu une délégation des églises congolaises engagées pour la paix en RDC. J’appuie pleinement leur initiative. Pour dépasser la crise actuelle à l’Est du pays et permettre le rétablissement de la souveraineté congolaise, la France soutient le dialogue », a déclaré Emmanuel Macron, Président français.

Dans ce même contexte, le Président de la RDC, Félix Tshisekedi, avait reçu mi-février à la Cité de l’Union africaine à Kinshasa, une délégation conjointe de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) et de l’église du Christ au Congo (ECC), conduite par le Cardinal Fridolin Ambongo. Les deux églises avaient pris l’initiative de concevoir un projet de sortie de crise qu’elles ont soumis au Chef de l’État.

A cet effet, ces chefs de confessions religieuses avaient entamé une démarche auprès des responsables des mouvements politiques de l’opposition et quelques Chefs d’État de la région.

D'après la même source, ce déplacement vers l’Hexagone vient après celui de Luanda et de la rencontre avec l’envoyé spécial du Président américain Donald Trump, M.Ronny Jackson, sans oublier les nouveaux périples auprès de grandes personnalités du monde.


Gloire MALUMBA.K