Une crise institutionnelle durable secoue l’Assemblée nationale. Des députés pétitionnaires ont accusé, ce ce jeudi 18 septembre, Vital Kamerhe, président de la chambre basse, d’entraver ou de retarder l’exercice du contrôle parlementaire, a rapporté le journaliste Pascal Mulegwa sur son compte X.

Selon l’article 38 du règlement intérieur, cette prérogative relève pourtant du deuxième vice-président, Christophe Mboso, rappelle l’un des signataires de la pétition. Celui-ci précise que le deuxième vice-président, en l’occurrence Christophe Mboso N’Kodia Pwanga, est chargé de la « mise en œuvre des moyens d’information et de contrôle parlementaire » au sein de l’Assemblée nationale.

« Ce grief ne peut donc pas être reproché au président du bureau », insiste-t-il.

De son côté, l’opposant Mwando estime qu’il s’agit d’une « fuite en avant ».

Gloire MALUMBA.K