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Crise à l'Est de la RDC : plus de  3 millions d’enfants menacés par la violence et le déplacement
les déplacés de Goma, dans la province du Nord-Kivu
SOCIÉTÉ

Crise à l'Est de la RDC : plus de 3 millions d’enfants menacés par la violence et le déplacement

Face à l’escalade des violences dans l’est de la RDC, l’UNICEF tire la sonnette d’alarme : plus de 3 millions d’enfants déplacés vivent dans des conditions précaires, exposés à la faim, aux maladies, et aux exactions de groupes armés. L’organisation appelle à une mobilisation urgente pour éviter une catastrophe humanitaire.



Dans un rapport publié ce mardi 22 avril, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) a lancé une alerte concernant le besoin urgent d’aide humanitaire pour « plus de 3 millions » d’enfants confrontés à de graves risques dans des camps de déplacés à l’est de la République démocratique du Congo (RDC).

Selon cette agence onusienne, ces enfants, souvent séparés de leurs familles, sont particulièrement exposés à des risques élevés d’enlèvement et de recrutement par des groupes armés.

« Dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), l’escalade de la violence a provoqué le déplacement de plus de 658 000 personnes en l’espace de trois mois, dont 282 000 enfants, contribuant ainsi à une crise plus large dans laquelle plus de 3 millions d’enfants ont besoin d’une aide d’urgence », indique le rapport de l’UNICEF.

Le même document précise également que les violences récentes à Goma, dans la province du Nord-Kivu, ont considérablement restreint l’accès à l’eau potable, contraignant les familles à recourir à des sources non sécurisées, ce qui accroît les risques de maladies. En réponse, l’UNICEF et ses partenaires ont mis en place plus de 30 points de chloration pour sécuriser l’approvisionnement en eau.

Lors des affrontements survenus à la fin du mois de janvier, une balle a traversé le toit et touché la couveuse de Faraja. La balle a effleuré son oreille, mais grâce à l’intervention rapide des médecins, il a survécu et continue de recevoir des soins médicaux.

« Il y avait deux bébés dans la couveuse, mais c’est mon enfant qui a été touché. Il est toujours en traitement, mais j’ai peur que cela recommence. Nous avons besoin de paix », a déclaré Amani, soulignant que chaque jour, des enfants innocents et leurs familles sont pris au piège de la violence et des déplacements.

« Grâce à votre soutien, chaque don contribue directement à fournir des services vitaux qui protègent et soutiennent les enfants dans l’une des régions les plus vulnérables du monde », a-t-elle conclu.


Gloire MALUMBA.K

Mardi 22 avril 2025 à 16:57

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