La récente sortie d’Augustin Kabuya sur la libération de Jean-Marc Kabund jette une ombre sur ce que beaucoup considéraient comme un geste de décrispation politique. Entre accusations d’intérêts privés et soupçons de manipulation, cette révélation relance le débat sur la sincérité des démarches politiques en RDC.

Récemment, Augustin Kabuya a attiré l'attention sur les circonstances entourant la libération de Jean-Marc Kabund de la prison de Makala. Ses propos suggèrent une interprétation qui pourrait transformer cet événement, souvent perçu comme un acte de décrispation politique, en une affaire plus personnelle et moins noble. Cette critique vise à examiner les implications de telles révélations et à questionner la nature véritable de cette libération.

Kabuya a insinué que la libération de Kabund ne résultait pas d'une volonté politique de pacification, mais plutôt d'intérêts privés. Cette affirmation soulève des questions cruciales : s'agit-il d'une tentative de discréditer Kabund ou d'une réelle mise en lumière des enjeux cachés derrière cette libération ?

Traditionnellement, la libération de figures politiques emprisonnées est interprétée comme un geste de bonne volonté. Cependant, la révélation d'Augustin Kabuya remet en cause cette lecture optimiste. Si la libération de Kabund était motivée par des intérêts personnels, cela pourrait signifier que la politique congolaise reste marquée par des manœuvres d'arrière-plan, éloignant ainsi les véritables aspirations de démocratie et de dialogue.

La transformation de cette libération en une affaire privée pourrait avoir des conséquences néfastes :

Si les citoyens réalisent que des actes censés représenter des avancées politiques ne sont que des jeux d'intérêts, leur confiance dans les institutions pourrait en pâtir.

 De telles révélations pourraient exacerber les tensions entre les différentes factions politiques, rendant le climat encore plus instable.

Signé CAVI