Le coordonnateur de la cellule de crise du Front Commun pour le Congo (FCC), Raymond Tshibanda, est revenu mardi 14 octobre de Nairobi, où une réunion stratégique de leur formation politique a eu lieu, pour discuter des contours du dialogue jugé acceptable par le président Félix Tshisekedi. Selon Tshibanda, le président semble privilégier un monologue plutôt qu'un véritable échange d'idées, ce qui remet en question la légitimité et l'ouverture de cette initiative.

Tshibanda a laissé entendre que le FCC se positionne comme un acteur du dialogue, mais que les conditions posées par le président sont inacceptables. « En exigeant que tous les participants adhèrent à sa vision, Tshisekedi semble ignorer la nécessité d'un débat inclusif où toutes les voix pourraient être entendues », a-t-il déclaré.

Pour Tshibanda, cette attitude ne favorise pas la réconciliation, mais exacerbe plutôt les tensions entre les différentes factions politiques, rendant toute avancée difficile. Face à cette impasse, la question se pose : comment établir un dialogue constructif capable de rassembler les différentes parties prenantes de la RDC ?

L’avenir politique du pays dépendra de la capacité de ses dirigeants à transcender leurs divergences et à construire un consensus durable, sans quoi le risque d'un retour à des tensions plus profondes demeure omniprésent.

Joel Maki