POLITIQUE
Djodjo Mayele défend les femmes du gouvernement Suminwa II face aux attaques de Marley Vuvu
La scène politique de la République Démocratique du Congo (RDC) est marquée par des tensions autour des nominations au sein du gouvernement dirigé par la Première ministre Suminwa. Djodjo Mayele, politologue et secrétaire général du parti Congo mon héritage (Union Sacrée), a récemment exprimé son indignation face à des déclarations controversées de Marley Vuvu. Ce dernier avait soulevé des questions sur la vie privée de certaines femmes récemment nommées, insinuant que leur célibat pourrait être suspect.
Dans une déclaration qui a suscité de vives réactions, Marley Vuvu a déclaré : « La majorité des femmes nommées sont des célibataires, cela profite à qui ? » Cette remarque, jugée sexiste par de nombreuses voix dans la sphère publique, a déclenché une onde de choc parmi les partisans de l'égalité des sexes et du respect des femmes en politique.
Djodjo Mayele a répondu à ces insinuations en retournant la question à ses détracteurs. Il a interpellé : « D’où vient l’argent que les opposants utilisent pour organiser des meetings, conclaves, matinées politiques, etc., alors que la majorité d’entre eux sont sans emploi ou sans activité économique connue ? » Par cette réplique, Mayele souligne non seulement l'absurdité des attaques contre les femmes de gouvernement, mais il remet également en question la transparence et l'intégrité de ceux qui critiquent les nominations.
L'incident met en lumière un problème plus vaste concernant le traitement des femmes dans la politique congolaise. De nombreux observateurs appellent à un respect accru pour les femmes engagées dans la vie publique, ainsi qu'à une réflexion sur les stéréotypes de genre qui persistent dans le discours politique.
Alors que les tensions continuent de monter, l'appel de Djodjo Mayele à la dignité et au respect des femmes pourrait devenir un point central dans le débat politique en RDC, en plaidant pour une plus grande inclusion et une meilleure représentation des femmes dans les instances décisionnelles.
Rédaction