POLITIQUE
En RDC, l'ancien régime de Kabila remet en question la viabilité d'une série d'accords signés par Tshisekedi
L’ancien régime en République Démocratique du Congo (RDC)
remet en question une série d’accords récemment signés par le président Félix
Tshisekedi, suscitant de vives réactions sur la scène politique. Néhémie
Mulanya, ancien directeur de cabinet de Joseph Kabila, a exprimé ses doutes sur
la viabilité et les implications de ces accords, notamment en ce qui concerne
la stabilité régionale et l’exploitation minière.
Les accords en question, qui portent sur des enjeux cruciaux
pour la RDC, sont considérés par certains comme des manœuvres politiques visant
à consolider le pouvoir de Tshisekedi. Mulanya, dans un post sur X, a noté des
similitudes préoccupantes entre les pratiques de l'administration en place et
celles de son prédécesseur, mentionnant un manque de transparence et de clarté
dans les négociations.
Mulanya a critiqué ce qu’il considère comme un retour à des
méthodes de gouvernance jugées problématiques, évoquant les accords passés
signés sous Kabila, souvent critiqués pour leur opacité et leur impact négatif
sur les ressources naturelles du pays. Selon lui, Tshisekedi semble suivre le
même chemin, mettant ainsi en péril l’avenir économique et social de la RDC.
La société civile a rapidement réagi, de nombreuses ONG et
acteurs politiques réclamant une plus grande transparence et un débat public
sur ces accords. Ils alertent sur les risques d’une exploitation minière non
régulée, susceptible d’aggraver les conflits régionaux et de porter atteinte à
la confiance des investisseurs.
Les critiques formulées par Mulanya et d'autres acteurs
soulignent la nécessité d'un débat approfondi sur les accords signés par
Tshisekedi.
Alors que la RDC fait face à des défis immenses, il est
essentiel que les décisions politiques soient prises dans l'intérêt de la
population et non sous l'influence d'intérêts particuliers.
L'avenir de la RDC dépendra de la capacité de son leadership
à naviguer ces eaux tumultueuses avec intégrité et transparence.
Samuel
Nakweti