À son retour de l’Expo Osaka 2025, le ministre de l’Industrie Louis Watum Kabamba a mis en avant les bénéfices du partenariat RDC-Japon, évoquant des gains en capitaux, en transfert de technologie et en positionnement stratégique de l’économie congolaise.

De retour de Tokyo, où il a participé à l’Expo Osaka 2025, le ministre de l’Industrie, Louis Watum Kabamba, a souligné les retombées positives du partenariat entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Japon dans un entretien accordé à l’Agence congolaise de presse (ACP).

Dans sa déclaration, Louis Watum Kabamba a également précisé que ce partenariat permet à la RDC de bénéficier d’échanges de capitaux, de transferts de technologies et d’un soutien au développement économique.

« La RDC gagne énormément en matière d’échanges de capitaux, de transfert de technologies, de création d’emplois et de repositionnement dans le cercle des économies émergentes. C’est ce que nous récoltons grâce à ce partenariat stratégique », a déclaré le ministre.

Parmi les retombées concrètes, il a mis en avant l’initiative Kaizen, actuellement mise en œuvre à l’Institut national de préparation professionnelle (INPP). Cette démarche, inscrite dans le cadre de la coopération bilatérale, vise à promouvoir la productivité, l’excellence professionnelle et la culture du travail bien fait, principes au cœur du modèle de développement japonais.

Le ministre a également annoncé la signature d’un protocole d’accord pour l’exploitation du manganèse dans la province du Kongo-Central, à l’ouest du pays. Cet accord, conclu lors du séjour de la délégation congolaise au Japon, s’inscrit dans la volonté des deux parties de renforcer leur coopération économique.

Concernant les conditions posées par la partie japonaise, Louis Watum Kabamba a souligné qu’elles ne diffèrent pas de celles exigées par les investisseurs internationaux : la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption.

« Ce pays, personne ne le construira à notre place. Ce n’est pas la coopération bilatérale qui bâtira la RDC, ce sont les Congolais eux-mêmes. C’est une affaire de cent millions de citoyens, pas seulement d’un gouvernement de cinquante membres », a-t-il insisté.

Le ministre a également rappelé que la relation entre la RDC et le Japon ne date pas d’hier. « Rappelez-vous du pont Maréchal (OEBK), de la mine de Sodimiza, aujourd’hui Sodimico, ou encore des nombreuses routes construites dans le cadre de la coopération. Le Japon est un partenaire de longue date, actif notamment dans le domaine de la formation professionnelle, un secteur essentiel pour le pays », a-t-il déclaré.

La RDC a récemment adhéré officiellement à l’initiative Kaizen, afin de former sa jeunesse à une culture d’exigence et de productivité inspirée du modèle japonais. Cette orientation s’inscrit dans une volonté plus large de transformation structurelle de l’économie nationale.

La délégation congolaise, conduite par la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, comprenait plusieurs membres du gouvernement et experts. Elle a représenté la RDC à l’Expo Osaka, tenue à Tokyo, dans le cadre d’un renforcement des partenariats économiques internationaux.

Gloire MALUMBA.K