Cette déclaration résonne autant à Kinshasa qu’à Genève, où la délégation congolaise, conduite par la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, mène une mission axée sur la transparence et la traçabilité des minerais critiques de l’Est du pays.
Lors de ses rencontres avec la Chambre de Commerce, d'Industrie et des Services de Genève (CCIG), la Fédération des entreprises romandes (FER) et le Centre pour le Dialogue Humanitaire Henri Dunant, le ministre Kabamba a rappelé une conviction claire : aucune réforme, partenariat ou coopération internationale ne peut être efficace tant que la chaîne d’approvisionnement congolaise reste opaque.
En dénonçant l’« hypocrisie » du commerce mondial des minerais, il a mis en lumière plusieurs défis : l’exploitation illégale par des réseaux parallèles profitant de l’instabilité de l’Est, le silence complice d’acteurs internationaux sur l’origine réelle des minerais, et le respect partiel des mécanismes de traçabilité.
Pour le ministre, la RDC entend franchir un cap décisif : chaque gramme de minerai extrait doit être identifiable, suivi et certifié, du site d’exploitation au client final. Cette exigence est essentielle pour assainir le secteur, rassurer les investisseurs sérieux et priver les groupes armés de leurs financements.
Gloire MALUMBA.K

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