SOCIÉTÉ
Grand-Bandundu: le Fonarev lance l'identification des victimes du phénomène Mobondo
Le Fonds des Réparations des Victimes des Violences Liées aux Conflits (Fonarev) a officiellement lancé ce samedi 26 juillet 2025 une opération d'identification des victimes des violences armées dans le Grand Bandundu, une région de l'ouest de la République Démocratique du Congo (RDC). Cet événement marque une étape cruciale dans la reconnaissance des souffrances endurées par les populations locales, victimes des conflits coutumiers et des violences liées au phénomène Mobondo.
D'après la source de PRESSE ACTU, cette initiative vise non seulement à identifier les victimes, mais aussi à documenter les violations graves des droits humains qui ont marqué cette région. Le Fonarev souligne l'importance de structurer les données nécessaires pour favoriser des réparations justes et inclusives.
« Cette opération représente un pas vers la reconnaissance officielle des victimes et la mise en place d'une réponse adaptée aux réalités locales », a déclaré un représentant du Fonarev. L'identification des victimes est perçue comme un levier essentiel pour bâtir un avenir où les droits des individus sont respectés et protégés.
Le Fonarev s'engage à travailler en étroite collaboration avec les autorités locales, notamment les élus, les chefs coutumiers et les organisations de la société civile. Cette approche participative vise à renforcer la proximité avec les territoires affectés et à garantir que les voix des victimes et des survivants soient entendues.
Les acteurs communautaires, y compris les confessions religieuses et les associations de victimes, joueront un rôle clé dans le processus d'identification. Cette collaboration est essentielle pour s'assurer que les réparations soient pertinentes et adaptées aux réalités vécues par les populations locales.
Avec le lancement de cette opération, le Grand Bandundu entre dans une phase déterminante qui pourrait conduire à des réparations pour les victimes des violences liées au phénomène Mobondo. L'initiative est perçue comme un signe d'espoir pour de nombreuses personnes qui ont souffert en silence pendant trop longtemps.
La mise en lumière de ces atrocités et la prise en compte des besoins des victimes représentent un tournant dans la lutte pour la justice et la réconciliation dans la région. Le Fonarev, en portant la voix des victimes, espère ainsi contribuer à la construction d'un avenir plus pacifique et équitable pour le Grand Bandundu.
Dieudonné TSHITE KILENGA