Un nouveau massacre d’une extrême violence a endeuillé la province de l’Ituri, dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC). Dans la nuit du samedi 26 au dimanche 27 juillet, une attaque attribuée aux rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF) a coûté la vie à plus de quarante civils à Komanda, une localité du territoire d’Irumu.

L’information a été confirmée par un communiqué des Forces armées de la RDC (FARDC), rendu public ce dimanche signé par le lieutenant Jules Tshikudi Ngongo, porte-parole du secteur opérationnel en Ituri. Selon ce document, les assaillants ont ciblé une église protestante où se tenait une veillée de prière.

Les victimes, pour la plupart des fidèles, ont été tuées à la machette. Plusieurs personnes ont également été blessées. Les corps, atrocement mutilés, ont été découverts à l’aube, indique encore le communiqué.

Selon les autorités militaires, ce massacre s’inscrit dans une série d’attaques de représailles menées par les ADF, un groupe affilié à l’État islamique en Afrique centrale (ISCAP). Ces dernières semaines, les rebelles sont visés par des opérations conjointes des armées congolaise et ougandaise dans les territoires d’Irumu et de Mambasa. En difficulté sur le terrain, ils multiplieraient les attaques contre les civils dans une logique de terreur destinée à ralentir l’avancée des forces loyalistes.

L’armée congolaise appelle la population à faire preuve de vigilance et à renforcer sa collaboration avec les services de sécurité. Elle a présenté ses condoléances aux familles des victimes et assure que les auteurs de cette attaque seront pourchassés « jusque dans leur dernier retranchement ».

Gloire MALUMBA.K