Le gouvernement congolais, par le biais du Vice-Premier ministre Jacquemain Shabani, a évalué ce 27 mai l’état d’avancement des démolitions des constructions illégales à la baie de Ngaliema, en vue de faire respecter les normes urbanistiques et protéger les zones à risque.

Une mission gouvernementale, conduite ce mardi 27 mai par le Vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité, de la Décentralisation et des Affaires coutumières, Jacquemain Shabani, s’est rendue à la baie de Ngaliema, à Kinshasa. Objectif : constater l’ampleur des constructions anarchiques érigées dans les zones non aedificandi et évaluer, avec l’appui d’experts, les limites précises de la zone à démolir.

Selon une dépêche de la cellule de communication de ce ministère, cette descente intervient après la réception du rapport de la commission interministérielle, composée d’experts du pouvoir central et de la Ville-Province de Kinshasa.

Les opérations de démolition visent à faire respecter les normes urbanistiques en vigueur et à protéger les populations riveraines. Sur le terrain, le constat est préoccupant : plusieurs constructions excèdent la limite des 100 mètres à partir du lit majeur du fleuve Congo, en violation flagrante des dispositions urbanistiques.

En réaction à cette situation, le Vice-Premier ministre Jacquemain Shabani a ordonné l’arrêt immédiat des travaux sur plusieurs chantiers en infraction.

Ces constructions illégales ne sont pas sans conséquence. Elles perturbent notamment le fonctionnement de la station de captage d’eau de la REGIDESO, qui approvisionne près de deux millions d’habitants de la capitale. En outre, la baie de Ngaliema, qui sert d’exutoire à plusieurs rivières telles que la Gombe et Makelele, est de plus en plus sujette à des inondations récurrentes.

La destruction des ouvrages anarchiques dans cette zone stratégique vise à réduire les risques de catastrophes naturelles, à prévenir les pertes en vies humaines et à limiter les dégâts matériels et infrastructurels.


Gloire MALUMBA.K