L’Université Pédagogique Nationale (UPN) génère mensuellement 5 millions de francs congolais grâce à ses toilettes publiques, selon une déclaration de l’administration. Ce revenu, obtenu par un tarif d'accès journalier, contribue au transport du personnel. Malgré l'afflux d'étudiants et de visiteurs, des améliorations sont nécessaires pour répondre aux normes d'accessibilité et d'hygiène.

Une somme de 5.000.000 de francs congolais est générée chaque mois par les toilettes publiques de l’Université Pédagogique Nationale (UPN). Cette information a été rapportée ce jeudi 8 mai par un membre de l’administration de cet établissement public de la République Démocratique du Congo (RDC).Ce montant, selon lui, contribue au transport quotidien du personnel de l'université, apprend-on d'une dépêche de l’Agence congolaise de presse.

Lors d’un entretien avec l’ACP, cet agent administratif, qui a souhaité garder l’anonymat, a expliqué que les toilettes publiques représentent un nouveau modèle économique pour l’UPN. Environ 200.000 FC sont encaissés chaque jour, ce qui totalise 5.000.000 FC par mois.

Interrogés pour obtenir plus de détails, les opérateurs de ce service ont signalé que de nombreux étudiants et visiteurs utilisent les installations sans en assurer l’entretien. Cela justifie, selon eux, l'instauration d'un tarif d'accès, permettant ainsi de maintenir ces lieux propres, contrairement aux toilettes gérées par les usagers.

Les tarifs d'accès aux installations varient entre 500 FC et 1.000 FC. Des milliers de personnes fréquentent quotidiennement l'UPN, et selon les opérateurs, entre 100 et 200 personnes utilisent ces toilettes chaque jour. Pour faciliter l'accès aux étudiants, les autorités académiques envisagent de réduire le tarif à 200 ou 250 FC, permettant ainsi aux étudiants de les utiliser deux à trois fois par jour.

Il convient de noter que cette pratique est également en vigueur à l’Université des Sciences de l’Information et de la Communication (UNISIC). Cependant, de nombreux usagers estiment que les installations ne répondent pas encore aux normes modernes, rendant l'accès difficile pour les personnes en situation de handicap.

Gloire MALUMBA.K