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SÉCURITÉ

Kongo-Central : montée de l’insécurité, le gouvernement intensifie la sécurité le long des frontières

Face à la recrudescence de l’insécurité dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), la vice-ministre de l’Intérieur, Eugénie Tshiela Kamba, a entamé ce mardi 2 décembre à Matadi, dans le Kongo-Central, une mission d’inspection des zones frontalières. Cette initiative vise à évaluer les conditions de sécurité et à renforcer les dispositifs de contrôle aux points d’entrée, apprend-on d'une dépêche de l’Agence congolaise de presse.

Un poignée de main entre le Grâce Nkuanga Masuangi Bilolo, gouverneur du Kongo-Central avecla vice-ministre de l’Intérieur, de la RDC, Eugénie Tshiela Kamba,  lors de son arrivée à Matadi, dans le cadre d'une mission officielle, mardi 2 décembre 2025
Un poignée de main entre le Grâce Nkuanga Masuangi Bilolo, gouverneur du Kongo-Central avecla vice-ministre de l’Intérieur, de la RDC, Eugénie Tshiela Kamba, lors de son arrivée à Matadi, dans le cadre d'une mission officielle, mardi 2 décembre 2025


À son arrivée au pont Mpozo, la vice-ministre a été accueillie par le gouverneur de la province, Grâce Nkuanga Masuangi Bilolo, et le maire de la ville, Dominique Nkodia Mbete. Son déplacement comprend plusieurs zones stratégiques, notamment Muanda et Kabinda, considérées comme des points clés pour la surveillance territoriale. Lors d’une rencontre avec le comité provincial de sécurité, plusieurs mesures ont été envisagées, dont la formation de nouvelles promotions d’élèves policiers destinées à renforcer la sécurité le long des frontières.

Devant la presse, Eugénie Tshiela Kamba a déclaré : « Nous voulons connaître, contrôler et sécuriser nos frontières. Voilà ce que je suis en train de faire. » Elle a souligné la nécessité de mieux comprendre le comportement des populations vivant le long des frontières et d’identifier les mesures nécessaires pour assurer leur protection. « Nous sommes en guerre, nous sommes en alerte tous les jours », a-t-elle ajouté.

La vice-ministre a conclu : « Nous devons nous habituer à connaître nos frontières, nous sommes la territoriale. Il est essentiel de savoir par où protéger nos populations et leurs biens. »


Gloire MALUMBA.K

LA REDACTION

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