SÉCURITÉ
La Belgique prévoit des sanctions claires contre le Rwanda et les rebelles du M23
La communauté internationale a pris conscience qu’il faut agir et faire pression pour s’assurer de l’arrêt des violences commises par le M23. C'est qu'a déclaré Maxime Prévot, ministre belge des Affaires étrangères à l’issue de sa rencontre du 25 février avec la Première ministre Judith, en marge de sa participation à la 58è session du Conseil des droits de l'homme (CDH), à Genève en Suisse.
Cet homme d'État belge, a également dans son intervention fait savoir que l'Union européenne a marqué sa totale désapprobation à l'égard de la manière dont le Rwanda se comporte avec les conséquences dramatiques dans l'Est de la RDC.
Par cette occasion, il a aussi évoqué des sanctions proposées par les ministres des Affaires étrangères de l’Union Européenne contre le Rwanda.
« La Belgique et la France ont porté une démarche pour qu’un paquet de sanctions plus conséquent soit soumis à l’approbation des 27 États de l’Union européenne. Avec mes collègues des Affaires étrangères, il y a une grande convergence de vues et une volonté claire de donner un signal politique indiquant que les sanctions allaient être portées sur le Rwanda», a-t-il déclaré.
D'après lui, ces volontés concernent à la fois la suspension potentielle du traité concernant les minerais, des sanctions individuelles et la suspension du dialogue de sécurité. « Mais il précise néanmoins que l’application de ces sanctions dépend de l’évolution de la situation sur le terrain», dit-il.
« Le signal a été acquis. Tout le monde a pu converger là-dessus. La mise en œuvre est décalée de quelques jours puisqu’il a été souhaité de voir l’évolution de la situation sur le terrain. Ce dont je peux me réjouir, c'est que la communauté internationale qui a, à mes yeux, tardé à réagir, s'est enfin réveillée et est disposée maintenant à envoyer un signal clair à l'attention du Rwanda », a ajouté Maxime Prévot.
Gloire MALUMBA.K