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Le Dialogue Inclusif de Katumbi, Kabila, Fayulu et Sessanga: énième teste de bonne foi de Tshisekedi
Joseph Kabila et Félix Tshisekedi lors de l'investiture en 2019
POLITIQUE

Le Dialogue Inclusif de Katumbi, Kabila, Fayulu et Sessanga: énième teste de bonne foi de Tshisekedi

Les quatre figures phares de l’opposition appellent à un dialogue national inclusif sous médiation religieuse. Face à la crise persistante, ils rejettent les consultations politiques du pouvoir et dénoncent l’inefficacité des médiations internationales.



Le 30 avril, Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Joseph Kabila et Delly Sesanga ont lancé un appel solennel pour un dialogue national inclusif, sous la médiation de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) et de l’Église du Christ au Congo (ECC).

Cette initiative, bien qu’elle puisse sembler prometteuse, soulève plusieurs questions quant à sa réelle capacité à engendrer un changement significatif en République Démocratique du Congo (RDC).


Malgré les promesses d'inclusivité, le passé politique des signataires jette une ombre sur leur capacité à unir les Congolais. Joseph Kabila, en particulier, est perçu comme un acteur épuisé, dont le régime a été marqué par des violations des droits humains et une corruption endémique. Son appel à un dialogue semble davantage motivé par un besoin de légitimité que par un réel désir de changement.


Les leaders de l’opposition reconnaissent les efforts de médiation internationale, mais les qualifient d'insuffisants. Ils dénoncent les récents accords, comme ceux avec le M23 et le Rwanda, qui ne traitent que les symptômes d’un conflit complexe sans s’attaquer à ses causes profondes. Cette critique, bien que valide, laisse entendre un manque de vision stratégique de leur part pour proposer des solutions concrètes et réalisables.


Les exigences formulées par l’opposition, telles que le retrait des forces étrangères et la transparence économique, sont certes pertinentes. Cependant, leur mise en œuvre semble peu réaliste dans le contexte actuel, où les intérêts étrangers sont profondément enracinés. De plus, l’appel à la communauté internationale pour soutenir leur initiative soulève des doutes quant à leur capacité à agir de manière autonome.

L'invitation à participer aux consultations politiques a été accueillie par une division au sein de l’opposition. Alors que certains leaders ont répondu favorablement, d’autres, comme Katumbi et Fayulu, ont choisi de s’en distancer.

Cette fragmentation affaiblit la crédibilité de l’opposition et remet en question sa capacité à représenter une alternative viable au pouvoir en place.


L'appel à un dialogue national inclusif par Katumbi, Kabila, Fayulu et Sessanga apparaît comme une tentative désespérée de redorer leur image politique face à une crise persistante. Sans une véritable volonté de transformation et une vision claire, cet appel risque de n'être qu'un énième chapitre dans l'histoire tumultueuse de la RDC, sans impact tangible sur le terrain. La classe politique congolaise doit impérativement dépasser les rivalités personnelles et s'engager dans une démarche véritablement inclusive et transformative pour espérer un avenir meilleur.


Samuel Nakweti

Jeudi 1 mai 2025 à 08:13

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