C’est une étape décisive à Nairobi. Le clan politique de l’ancien chef de l’État a tenu sa plus grande réunion stratégique depuis leur éviction du pouvoir en 2019. Ce rassemblement revêt un poids particulier. Néhémie Mwilanya, dernier directeur de cabinet de Joseph Kabila, a esquissé ce qui pourrait être considéré comme leur ultime stratégie. Il a déclaré : « Il ne veut pas de dialogue, il ne se rend pas compte de la crise profonde que traverse actuellement le pays », en réponse à une question sur la manière dont il envisageait de faire face au pouvoir de Kinshasa.

Mwilanya a souligné l'absence de reconnaissance par le pouvoir de Kinshasa de la crise en cours, une situation alarmante qui nécessite une sensibilisation accrue. Selon lui, il est essentiel d'informer la population et la communauté internationale sur l'urgence de la situation en République Démocratique du Congo (RDC) afin d'obtenir le soutien nécessaire à des réformes significatives.

Néhémie Mwilanya a également évoqué la nécessité de remettre en question la légitimité des institutions actuelles de la RDC. Ce constat incite à réfléchir à un besoin urgent de réforme ou de renouveau institutionnel, mais cela se fait par quelle voie ?

Les déclarations de Néhémie Mwilanya à Nairobi ne sont pas seulement un appel à l’action, mais aussi une invitation à une réflexion profonde sur la situation politique en RDC. La mobilisation des citoyens et la remise en question des structures institutionnelles semblent être une intention délibérée du clan Kabila.

Le Moine