Le président de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO),et Archevêque de Lubumbashi,  Fulgence Muteba a dans un communiqué rendu public ce mercredi 26 février, annoncé la confiscation du passeport de l’abbé Donatien Nshole, Secrétaire Général de cette structure, religieuse, pendant plus d'une heure par les Services de la Direction Générale de Migration (DGM) de l'Aéroport International de la Luano du chef-lieu de la province du Haut-Katanga sur instruction de leur hiérarchie.

D'après ce document, aucune explication n'a été fournie sur cet incident. Cela a été intervenu, alors qu'il revenait de Dar es Salam en compagnie du Président de la  (CENCO), ou s'est tenue la réunion de l'Association des Conférences Épiscopales d'Afrique Centrale (ACEAC) sur la recherche de la paix en République Démocratique du Congo et dans la Sous-région des Grands Lacs.

Face à cette situation, la CENCO proteste et condamne avec la dernière énergie cette grave tentative de violation de la liberté de circulation d'un Prélat de ce rang. Elle tient à souligner que ce genre de provocation ne favorise pas la recherche pacifique de la paix et la cohésion sociale.

Par ailleurs, elle réaffirme son engagement et sa détermination à continuer l'initiative du « Pacte social pour la paix et le Bien- vivre ensemble en RD Congo et dans les Grands Lacs », aux côtés de l'Église du Christ au Congo (ECC). Elle espère ainsi que ce genre d'incident ne se reproduira plus.

En revanche, « Pacte social pour la paix et le bien vivre ». Il s'agit du dialogue national, visant à renforcer la cohésion nationale et à établir un pacte social pour la paix. La CENCO et l’ECC intensifient leurs consultations avec des acteurs socio-politiques du pays impliqués dans cette dynamique.

Au regard de cette feuille de route dénommée «Pacte social pour la paix et le bien-vivre ensemble en RD Congo et dans les Grands lacs», les Églises catholique et protestante du Congo, sont invités à travers des formulaires d’adhésion,  de s’engager dans ce projet qu’elles formulent en cinq postulats, et qu’elles considèrent comme une urgence vitale pour éviter une «catastrophe humanitaire aux conséquences incalculables» dans cette région tourmentée depuis plus de trois décennies.


Gloire MALUMBA.K