Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga, fait face à une résurgence préoccupante de l’épidémie de choléra. Depuis le début de l’année, 565 cas ont été enregistrés, dont dix décès, selon des informations relayées par Radio Okapi.

La maladie touche principalement les zones de santé de Kampemba, Katuba et Kisanga, où certains centres de traitement sont saturés en raison de l'afflux massif de patients.

La prise en charge des malades est assurée gratuitement grâce aux intrants fournis par le gouvernement provincial et ses partenaires.

Face à l’ampleur de la situation, le ministre provincial de la Santé, Joseph Sambi Bulanda, s’est rendu dans les zones les plus touchées pour évaluer la réponse sanitaire. Il a saisi cette occasion pour exhorter la population à observer strictement les règles d’hygiène, rappelant que « l’épidémie n’est pas encore maîtrisée et continue à faire des ravages ».

« Nous évoluons en dents de scie depuis près de neuf semaines. Mais la semaine de Pâques, combinée aux dernières pluies, a entraîné une recrudescence dans les zones de santé de Katuba, Kampemba et Kisanga. À Kisanga, le centre de traitement est à 100 % de sa capacité, et ici, nous sommes même à 122 %, ce qui témoigne de la persistance du choléra dans nos zones », a-t-il déclaré.

Devant la gravité de la situation, le ministre a lancé un appel solennel : « Le choléra est toujours présent à Lubumbashi et dans ses environs. Il est impératif que chacun respecte les mesures d’hygiène. Le traitement est gratuit, comme nous l’avons vérifié auprès des patients. », a-t-il conclu.

Gloire MALUMBA.K