Thierry Zondé, chargé des missions du Chef de l’État pour la zone sud, s’est rendu sur les lieux lors d’une descente inopinée et déterminante. Constatant l’ampleur des dégâts et le désarroi des familles sinistrées, il a ordonné la fermeture immédiate de la CDM, le temps d’identifier les causes exactes de la fuite d’eau et d’établir les responsabilités.
Selon les premiers constats sur le terrain, le bassin de rétention de la CDM aurait cédé, libérant une grande quantité d’eau non contrôlée. Cette crue soudaine a inondé plusieurs habitations, ravivant les craintes d’une population déjà confrontée à d’autres risques environnementaux liés aux activités minières dans la région.
Pour les riverains, cet incident est la goutte de trop. Ils accusent l’entreprise de négligence et pointent l’insuffisance des mesures de prévention pourtant essentielles dans une zone exposée.
Face aux responsables de la CDM, Thierry Zondé n’a pas mâché ses mots.
« Monsieur, vous avez failli sur les règles environnementales. L’État est là pour protéger sa population », a-t-il lancé d’un ton ferme, dénonçant au passage l’arrogance et les abus auxquels se livreraient certaines sociétés minières.
Il a rappelé que la sécurité et les droits des citoyens priment sur les impératifs économiques, particulièrement lorsqu’il s’agit de préserver la santé publique.
L’affaire est désormais sous enquête, et l’entreprise doit fournir des explications claires sur les circonstances de la fuite ainsi que sur la nature de l’eau déversée. En parallèle, Thierry Zondé a assuré que les victimes seront rétablies dans leurs droits, appelant la CDM à prendre en charge les réparations, les indemnisations et les mesures urgentes de protection.
Cet incident relance une fois de plus le débat sur le respect des normes environnementales dans le secteur minier du Grand Katanga. Il met en lumière les lacunes persistantes dans le contrôle des entreprises extractives et la nécessité pressante de renforcer la gouvernance environnementale dans la région.
Pour les habitants, l’espoir repose désormais sur l’engagement des autorités à garantir justice, réparation et prévention.
Moïse KASHALA

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