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Lutte contre le Choléra en RDC : le CERF débloque « 750 000 USD» pour une réponse d’urgence au Maniema et à Tshopo
Les patients souffrant du Choléra
SANTÉ

Lutte contre le Choléra en RDC : le CERF débloque « 750 000 USD» pour une réponse d’urgence au Maniema et à Tshopo

Face à une flambée soudaine de cas de choléra dans les provinces du Maniema et de la Tshopo, en République démocratique du Congo, le Fonds central d’intervention d’urgence des Nations Unies (CERF) a débloqué 750 000 dollars. Objectif : contenir rapidement la propagation dans ces zones non endémiques et renforcer les capacités de réponse sanitaire avant qu’il ne soit trop tard.





Dans le cadre du renforcement du système de santé, le Fonds central d’intervention pour les urgences humanitaires (CERF) des Nations Unies a annoncé, dans un communiqué daté du 23 mai, l’octroi de 750 000 dollars américains pour soutenir une réponse rapide à la propagation du choléra dans les provinces du Maniema et de la Tshopo, en République démocratique du Congo (RDC).

Selon ce communiqué, ces deux provinces, bien que non endémiques, enregistrent une hausse préoccupante des cas : le nombre de cas suspects est passé de 158 à 577 en seulement quatre semaines, entre le 11 avril et le 5 mai. Le seuil d’alerte a été franchi dans les zones de santé de Kindu et Alunguli (Maniema), ainsi qu’à Opala (Tshopo), entraînant l’activation automatique d’une réponse d’urgence et le déblocage des fonds nécessaires.

« L’activation du cadre d’anticipation du choléra montre toute la pertinence de cette approche : intervenir à temps pour contenir l’épidémie, protéger les communautés et prévenir une aggravation de la situation sanitaire et humanitaire », a déclaré Bruno Lemarquis, coordonnateur humanitaire des Nations Unies en RDC.

Toujours selon M. Lemarquis, cette allocation permettra à l’UNICEF, à l’OMS et à leurs partenaires d’améliorer l’accès à l’eau potable, aux infrastructures sanitaires et aux services d’hygiène, de renforcer la prévention et le contrôle de l’épidémie, ainsi que d’assurer une prise en charge rapide des populations affectées.

Mis en place en 2022, le cadre d’action anticipatoire contre le choléra a été élaboré en collaboration avec le Programme national d’élimination du choléra et de lutte contre les autres maladies diarrhéiques (PNECHOL-MD), l’OMS et l’UNICEF. Il repose sur des déclencheurs épidémiologiques prédéfinis permettant de mobiliser des financements d’urgence dès les premiers signaux d’alerte.

« Ce mécanisme innovant permet de sauver des vies en intervenant à temps. Il fournit également des enseignements précieux, adaptables à d’autres contextes épidémiques », a souligné Bruno Lemarquis. « En misant sur la prévention, nous repensons nos pratiques de réponse face aux urgences sanitaires : agir tôt, c’est réduire la souffrance humaine et éviter les coûts bien plus élevés d’une intervention tardive. »

Depuis 2023, ce cadre a été activé à trois reprises : dans les provinces endémiques du Tanganyika (juin 2023) et du Nord-Kivu (janvier 2023 et mars 2025). L’activation actuelle dans des zones non endémiques marque une étape importante dans la stratégie préventive de la RDC, visant à éviter l’implantation durable du choléra dans de nouveaux territoires.


Gloire MALUMBA.K

Mercredi 28 mai 2025 à 20:58

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