Le cessez-le-feu conclu dans l’Est de la République démocratique du Congo n’a existé que sur le papier. Les affrontements entre les Wazalendo et les rebelles du M23/RDF se poursuivent depuis quatre jours, et le village de Mahanga, dans le territoire de Masisi, est passé sous le contrôle des rebelles ce dimanche 23 novembre, selon le journaliste Daniel Michombero sur son compte X.
Dans le territoire de Walikale, des sources locales alertent également sur un renforcement des positions rebelles.
À la veille de ces incursions, les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont dénoncé ces attaques répétées malgré les accords signés à Doha et Washington. C’était lors d’un point de presse tenu samedi 22 novembre à Kinshasa, animé par le général-major Sylvain Ekenge, porte-parole de l’armée.
« Au nom des FARDC, je dénonce les multiples attaques que les rebelles de l’AFC/M23 continuent de perpétrer en dépit des accords de Washington et de Doha. Chaque jour, la coalition attaque nos positions malgré les appels à la cessation des hostilités », a-t-il déclaré.
Le général Ekenge a appelé les médiateurs américains et qataris à intervenir pour mettre fin à ces violences, soulignant que le refus des rebelles de respecter le cessez-le-feu expose les populations locales aux aléas de la guerre dans le Nord-Kivu et le Sud-Kivu.
Rappelons que, la semaine dernière, les rebelles avaient déjà pris le contrôle du village de Maimingi, dans le territoire de Shabunda, après une attaque surprise contre les FARDC. L’armée avait d’abord riposté avant de se replier vers Kimbili, où le centre de santé local a reçu plusieurs blessés. Ces offensives ont provoqué des déplacements massifs de population, avec des milliers de civils fuyant les zones touchées.
Gloire MALUMBA.K

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