Les heures s’égrenaient lentement, mais pour le colonel Baudouin Kilima, cette nuit n'était pas ordinaire. À la tête de l'opération « Kumbaki Mbiko », il avait pour mission de protéger la population de Matadi des malfrats. La maire, Dominique Nkodia, avait lancé un appel à l'action, consciente que les voleurs, comme des prédateurs affamés, se préparaient à dépouiller les paisibles citoyens.
« Nous sommes en novembre, les fêtes approchent, » avait-elle déclaré, la voix déterminée. « Les voleurs se préparent à frapper. » Sa déclaration résonnait comme une promesse : celle de restaurer la tranquillité dans les rues de la ville.
À travers les avenues sombres, une soixantaine de bandits ont été appréhendés. Le colonel Kilima, avec son équipe, a patrouillé sans relâche, ses yeux scrutant chaque recoin, chaque ombre. Les sirènes des véhicules de police ont troublé le silence de la nuit, et bientôt, les malfrats, surpris dans leur plan, ont été arrêtés.
Le vent frais de la nuit portait le bruit des menottes qui se fermaient, le son de la justice qui se faisait entendre. Les habitants, bien que terrifiés par la montée de la criminalité, ont ressenti un souffle d'espoir. Ils pouvaient imaginer des fêtes de fin d'année sans la peur d'être dépouillés.
L’opération, loin d'être terminée, allait se poursuivre. Le colonel Kilima savait que la route serait longue, mais il était prêt à tout pour garantir la sécurité de sa ville. Les mots de la maire résonnaient dans son esprit : « La population doit fêter dans la tranquillité. »
Ainsi, la nuit de Matadi s'est transformée. Des rues autrefois silencieuses ont vu l'émergence d'une détermination collective, celle de défendre la paix. Alors que les jours passaient, l'opération « Kumbaki Mbiko » continuait de tisser un fil d'espoir, promettant des célébrations joyeuses et sereines pour tous.
Emmanuel Dubois
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