Le ministère de l’Éducation nationale a lancé, mercredi 9 juillet à Mbuji-Mayi (Kasaï Oriental), le Projet d’amélioration de la qualité de l’enseignement primaire (PEQIP). Doté d’un financement de 69 millions de dollars américains, ce programme est soutenu par le Partenariat mondial pour l’éducation (GPE), avec l’appui technique de la Banque mondiale (BM).

D’une durée de quatre ans (2024–2028), le PEQIP ambitionne de transformer en profondeur l’école primaire publique congolaise, en la rendant plus équitable, inclusive et qualitative. Le projet prévoit la construction de nouvelles écoles, l’installation d’infrastructures sanitaires et le renforcement de l’encadrement pédagogique, notamment par le recrutement de femmes enseignantes, dans une approche intégrée.

Ciblant cinq provinces l’Ituri, le Kasaï, le Kasaï Central, le Kasaï Oriental et le Sud-Kivu  le PEQIP entend répondre aux défis structurels qui affectent durablement la qualité de l’enseignement dans ces zones.

La cérémonie de lancement a été précédée, la veille, par l’arrivée à Mbuji-Mayi d’une délégation d’une cinquantaine de membres du ministère de l’Éducation nationale, conduite par Wali Belade, coordonnatrice du projet. Dans son adresse, elle a lancé un message sans équivoque : « Le temps des discours est passé, place à l’action. »


Gloire MALUMBA.K