POLITIQUE
Moïse Katumbi : Un Retour aux Sources de l'Oppression Politique en RDC
Alors que la République démocratique du Congo tente de tourner la page des années Kabila, les méthodes de répression politique semblent perdurer. Moïse Katumbi, figure majeure de l'opposition, se voit aujourd’hui privé de passeport, un procédé qui rappelle les heures sombres de l’étouffement administratif des voix dissidentes. Une situation alarmante qui relance le débat sur l’état des libertés fondamentales en RDC.
La situation politique en République démocratique du Congo (RDC) semble se répéter, alors que l'opposant Moïse Katumbi se retrouve, selon ses proches, privé de son passeport. Ce scénario rappelle les années sombres sous la présidence de Joseph Kabila, où les opposants étaient souvent muselés par des moyens administratifs. Aujourd'hui, alors que Katumbi a déposé une demande formelle de passeport auprès de l'ambassade congolaise en Belgique, il se heurte à un silence assourdissant et à une absence d'explication officielle.
L'usage de la rétention de documents de voyage comme outil de répression n'est pas nouveau en RDC. Sous Joseph Kabila, de nombreux opposants ont connu des situations similaires, se voyant privés de leur liberté de mouvement. Cette stratégie vise à isoler les voix critiques et à maintenir un contrôle sur la dissidence. La situation actuelle de Katumbi indique une continuité dans cette pratique, soulevant des questions sur l'état de la démocratie et des droits humains dans le pays.
L'incapacité de Katumbi à obtenir son passeport a des implications profondes. Non seulement cela limite sa capacité à s'exprimer sur la scène internationale, mais cela nuit également à sa crédibilité en tant que leader de l'opposition. Les voyages à l'étranger sont souvent essentiels pour établir des alliances politiques et mobiliser le soutien. En le privant de ce droit, le régime en place cherche à affaiblir sa position.
Les proches de Katumbi et ses partisans dénoncent cette situation comme une violation flagrante des droits civils. Des appels à la mobilisation se font entendre, tant au sein de la diaspora congolaise qu'en RDC. Les organisations des droits de l'homme suivent de près cette affaire, alertant la communauté internationale sur la nécessité de soutenir les droits des opposants politiques dans le pays.
La situation de Moïse Katumbi est révélatrice des défis persistants auxquels fait face l'opposition en RDC. Alors que le pays aspire à une démocratie véritable, les pratiques de répression continuent de miner les fondements de la liberté d'expression. L'espoir réside dans la solidarité internationale et la pression exercée sur les autorités congolaises pour garantir les droits fondamentaux de tous les citoyens, y compris ceux qui s'opposent au pouvoir en place.
Signé CAVI