Un nouveau naufrage sur le fleuve Congo relance le débat sur la sécurité fluviale. Le vice-Premier ministre en charge des Transports, Jean-Pierre Bemba, déplore la tragédie survenue le 22 avril entre Kinshasa et Brazzaville, rappelle l'obligation du port du gilet de sauvetage et dénonce le laxisme de certaines autorités locales.

Le vice-Premier ministre chargé des Transports, Jean-Pierre Bemba, a exprimé sa profonde consternation suite au naufrage survenu mardi 22 avril sur le fleuve Congo, entre Brazzaville et Kinshasa.

Selon les premières informations en sa possession, 15 personnes ont pu être secourues, notamment grâce au port de gilets de sauvetage. En revanche, cinq personnes, dont trois adultes et deux enfants, sont toujours portées disparues.Il a également averti que, les recherches sont toujours en cours.

Tout en présentant ses condoléances aux familles des victimes, le vice-Premier ministre a rappelé le contenu de sa correspondance du 4 octobre 2024, dans laquelle il rendait obligatoire le port du gilet de sauvetage pour tous les passagers empruntant les voies maritimes, fluviales et lacustres.

« Le non-respect de ces mesures continue d’endeuiller notre pays », a-t-il regretté, citant notamment les tragédies survenues à Bolenge le 7 avril et à Mbandaka le 15 avril 2025.

Face à ce nouveau drame, M. Bemba a réitéré la nécessité pour chaque passager de porter correctement son gilet de sauvetage, appelant à un sursaut de responsabilité collective. Il a par ailleurs dénoncé l’attitude de certaines autorités locales qui, selon lui, ne se conforment pas aux directives ministérielles en matière de sécurité fluviale.

Gloire MALUMBA.K