En visite aux États-Unis, le président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, a rencontré, dimanche 21 septembre, à New York, Massad Boulos, conseiller principal pour l’Afrique du président américain, Donald Trump. Cet entretien s’inscrivait dans un climat tendu dans la région des Grands Lacs, marqué par la persistance de différends entre Kinshasa et Kigali.

Selon la présidence congolaise, la discussion, qui a duré plus d’une heure, a porté sur la mise en œuvre de l’accord de paix signé le 27 juin à Washington. Les deux responsables ont également abordé le partenariat stratégique entre la RDC et les États-Unis, réaffirmant leur volonté commune de l’ancrer par de nouveaux investissements américains dans le pays.

À l’issue de la rencontre, Massad Boulos a assuré que Washington restait déterminé à soutenir les efforts de pacification dans l’est de la RDC, en proie depuis des années à des violences armées.

L’accord de paix, paraphé le 27 juin au Département d’État par Thérèse Kayikwamba Wagner, ministre congolaise des affaires étrangères, et son homologue rwandais, Olivier Nduhungirehe, avait été conclu sous la supervision du président Trump et en présence du secrétaire d’État, Marco Rubio. Celui-ci l’avait présenté comme un « triomphe pour la paix dans la région des Grands Lacs ».

Le texte prévoit un cessez-le-feu immédiat, le retrait des troupes rwandaises de l’est congolais dans un délai de quatre-vingt-dix jours, la neutralisation des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et la création d’un mécanisme conjoint de suivi. Un volet économique, visant à relancer l’intégration régionale et à développer des projets transfrontaliers financés en partie par des capitaux américains, complète l’accord.



Gloire MALUMBA.K