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À Nice, la ministre congolaise de l’environnement appelle à une mobilisation mondiale pour sauver les océans
Eve Bazaiba, la ministre congolais de l’environnement, à Nice en France, lors de la 3è conférence des Nations-Unies sur l’océan.
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À Nice, la ministre congolaise de l’environnement appelle à une mobilisation mondiale pour sauver les océans

À la tribune onusienne de Nice, la ministre congolaise Eve Bazaiba a exhorté la communauté internationale à intensifier la lutte contre la pollution marine et à agir pour la paix dans les Grands Lacs, condition essentielle à la préservation des écosystèmes.





Depuis la tribune de la 3ᵉ Conférence des Nations unies sur l’océan, qui se tient à Nice, en  France, la ministre congolaise de l’environnement et du développement durable, Eve Bazaiba, a lancé, vendredi 13 juin, un appel à l’action pour la préservation des mers, gravement menacées par la pollution plastique et la surexploitation.

« Il est impératif d’intensifier les politiques de protection des forêts tout en assurant une gestion durable des océans », a-t-elle déclaré devant les représentants des États et organisations internationales présents. La ministre a exhorté la communauté internationale à prendre la pleine mesure de la crise écologique et à traduire les engagements en actions concrètes.

Au-delà des enjeux maritimes, Eve Bazaiba a tenu à rappeler que les conflits armés persistants dans la région des Grands Lacs, notamment en République démocratique du Congo (RDC), freinent les efforts de protection environnementale. « La voix de la RDC doit être entendue sur la question de la paix. Notre pays détient un potentiel écologique unique. Nous œuvrons à la préservation de l’humanité, mais cela devient difficile lorsque nous sommes contraints de nous concentrer sur la guerre dans l’est du pays », a-t-elle insisté.

Depuis plus de trois décennies, les violences alimentées par des groupes armés, notamment le M23, soutenus selon Kinshasa par le Rwanda voisin, ont entraîné la déforestation et l’exploitation illégale des ressources naturelles, mettant en péril l’un des plus vastes réservoirs de biodiversité au monde : le bassin du Congo.

Face à cette situation, la ministre a interpellé la communauté internationale, invoquant un « devoir moral » de mettre fin aux violences dans la région pour préserver les écosystèmes terrestres et marins. « Les actions collectives sont essentielles pour lutter contre la pollution et sauvegarder les océans », a-t-elle conclu.

La conférence, marquée par de nombreuses interventions d’experts, de chefs d’État et de ministres, a rappelé l’urgence d’une mobilisation globale pour enrayer le déclin environnemental. Les participants ont réaffirmé l’importance de respecter les engagements pris dans le cadre des contributions déterminées au niveau national (CDN) et de renforcer la coopération internationale face à l’accélération des dérèglements climatiques.


Gloire MALUMBA.K

Vendredi 13 juin 2025 à 18:39

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