Au moins dix civils ont été tués dans la nuit du 9 au 10 juillet à Beu-Manyama, dans le territoire de Beni (Nord-Kivu), lors d’une attaque attribuée aux rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF), selon des informations relayées par Radio Okapi.

Des sources militaires locales, citées par la radio onusienne, ont confirmé l’attaque et précisé que les forces conjointes FARDC-UPDF étaient à la poursuite des assaillants. Ces derniers auraient enlevé plusieurs civils, conduits de force vers la forêt de Samboko.

Les corps des victimes ont été découverts par de jeunes volontaires et transférés à la morgue de l’hôpital général de référence d’Oicha dans la soirée du jeudi 10 juillet.

D’après la société civile locale, cette attaque survient après deux incursions armées perpétrées mardi et mercredi dans cette zone agricole frontalière de la province de l’Ituri. Les auteurs, présentés comme des éléments des ADF venus du territoire voisin d’Irumu, ont ciblé les blocs agricoles de Kasoko et Katere, exploités par des cultivateurs originaires de Beni, Butembo et des environs.

Cette recrudescence de la violence met un terme à plus de six mois d’accalmie dans la région. Une période durant laquelle plusieurs centaines d’agriculteurs avaient pu reprendre leurs activités, notamment la culture du cacao, du manioc, du maïs, des haricots et d’autres légumineuses.


Gloire MALUMBA.K