À une semaine de la signature d’un accord de paix entre la RDC et le Rwanda à Washington, l’actuel président américain Donald Trump affirme avoir facilité, avec le secrétaire d’État Marco Rubio, un traité visant à mettre fin aux violences persistantes dans l’est congolais.





À l'approche de la signature d'un accord de paix entre Kinshasa et Kigali, l'ancien président américain Donald Trump a annoncé, le vendredi 20 juin, avoir facilité un « traité merveilleux » entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda, visant à résoudre le conflit qui oppose les deux nations depuis plusieurs années. Selon lui, Cette guerre était « connue pour ses violences sanglantes et la mort», c’est qu'il a déclaré dans communiqué publié sur son compte X.

« Je suis très heureux d'annoncer que, avec le secrétaire d'État Marco Rubio, j'ai arrangé un traité merveilleux concernant leur guerre, qui dure depuis des décennies et est marquée par des violences extrêmes. Des représentants du Rwanda et du Congo seront à Washington lundi 23 juin pour  parapher les documents préparatoires », a-t-il déclaré.

Dans le cadre des efforts pour mettre un terme aux violences dans l'Est de la RDC, Kinshasa et Kigali doivent officiellement signer un accord de paix le vendredi 27 juin à Washington, lors d'une réunion ministérielle en présence de Marco Rubio.

Cette signature officialisera un texte d'accord déjà paraphé entre la RDC et le Rwanda le mardi 17 juin. Ce document, encore provisoire, repose sur une déclaration de principes adoptée en avril et inclut des engagements en faveur du respect de l'intégrité territoriale de la RDC ainsi que de la cessation des hostilités dans l'est du pays.

Le texte a été négocié après trois jours de discussions jugées « constructives » entre les délégations des deux pays à Washington. Selon le département d'État américain, qui a relayé le communiqué des parties prenantes  la RDC, le Rwanda, les États-Unis et le Qatar agissant en tant que médiateur  l'accord aborde également des questions de désengagement militaire, de désarmement et d'intégration conditionnelle des groupes armés non étatiques.

Parmi ces groupes, le M23, un mouvement rebelle accusé par les Nations unies et Washington de bénéficier du soutien militaire de Kigali, est particulièrement préoccupant. Depuis le début de l'année, le M23 a réalisé des avancées significatives dans l'est de la RDC, s'emparant de plusieurs localités stratégiques, entraînant des milliers de morts et le déplacement de nombreuses populations civiles.

Gloire MALUMBA.K