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Plus de 7000 personnes tuées dans le conflit entre la RDC et le Rwanda, depuis janvier 2025
Lors de la 58ᵉ session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, la Cheffe du Gouvernement Judith Suminwa Tuluka a réaffirmé la position ferme de la RDC face à l’agression rwandaise et aux exactions du M23/AFC. Et a déclaré que plus de 7 000 personnes ont été tuées depuis janvier dernier dans ce conflit qui sévit dans cette région, apprend-on d'une dépêche de la cellule de communication de la primature de la République.
S’agissant des pertes en vies humaines enregistrées, la première ministre a réaffirmé que ces victimes sont mortes dans diverses circonstances y compris les combats entre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et les rebelles du M23 fin janvier à Nyiragongo et à Goma, au Nord-Kivu.
Dans la foulée, un rapport communiqué par l’ONU fait état de bilan d’environ, près de 3000 personnes tuées pour les seuls affrontements de Goma et ses environs.
« On n’a pas encore pu identifier l’ensemble de ces personnes, maintenant c’est très facile de dire que ces morts-là ne sont que des militaires alors qu’il y a une masse importante de personnes civiles qui font partie de ces morts-là », a-t-elle affirmé lors d’un point de presse en marge du Conseil des droits de l’homme qui se tient à Genève (Suisse).
Bien avant l'ouverture de cette session qui se tient dans un contexte international particulier marqué par des tensions croissantes, le Président du Conseil des droits de l'homme, Jürg Lauber, a regretté la commission de graves violations des droits humains, citant en exemple la situation dans l'Est de la RDC.
Face au constat alarmant des atrocités qui y sont commises et rapportées, ce dernier a invité le Conseil à veiller à ce que les mots se traduisent en actions, non sans s'interroger sur l'efficacité des mesures prises jusqu'alors.
Dans ce même contexte, le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres n'y est pas allé par détours. Il a par ailleurs dénoncé « un tourbillon de violations des droits de l'homme dans l'Est de la RDC, causé par le M23 soutenu par les forces rwandaises.
«Il est temps de faire taire les armes. La souveraineté de la RDC doit être respectée. Le peuple congolais mérite de vivre en paix», a martelé le Secrétaire général des Nations-Unies, craignant au passage une régionalisation de la crise».
Gloire MALUMBA.K