L’ambassadeur du Rwanda à l’ONU James Ngango a réfuté les accusations selon lesquelles « les ressources minérales sont la cause du conflit ». Pour lui, il s’agit encore une fois d’une mauvaise tactique de bouc émissaire visant à détourner l’attention de ce qui se passe réellement ». C’est qu'il a déclaré auprès de l’ONU à Genève, ce vendredi 07 février lors de la réunion d’urgence du Conseil des droits de l’homme.

Il a par ailleurs rejeté les allégations selon lesquelles le pays serait responsable de l’instabilité dans l’est de la RDC et a déclaré qu’il avait des preuves que le pays voisin lui-même préparait une « attaque imminente et à grande échelle » contre le Rwanda.

« Nous nous opposons catégoriquement aux tentatives de la RDC de présenter le Rwanda comme responsable de son instabilité dans l’est de la RDC », a dit James Ngango, ambassadeur du Rwanda, avant de souligner que Kigali a d’ores et déjà pris des « mesures défensives » pour « protéger » son « intégrité territoriale ».

Au vu de cette situation, Kigali estime qu'il faudrait donc donner « une chance » aux initiatives régionales au lieu « d’alimenter les discussions en cours au sein d’autres organes compétents de l’ONU ».

Enfin, avant l'adoption de la résolution, le diplomate rwandais a laissé entendre qu’à la lumière des éléments susmentionnés, le Rwanda ne soutient pas la résolution proposée et demande donc à tous ceux qui souhaitent donner une chance à une résolution pacifique des conflits en RDC de voter contre ou, au moins, de s’abstenir de voter en faveur de cette résolution.



Gloire MALUMBA.K